mercredi 21 avril 2010

Jeu de cache-cache



  Fin de la lecture du dernier livre de Paul Auster "Invisible", comme un dérapage en fin de parcours, alors que le démarrage assez lent, d'une histoire en apparence insignifiante et presque convenue, ne laissait guère présager qu'il se transformerait rapidement en un maelstrom surprenant dans lequel la fiction de la fiction, l'écriture de l'écriture, la littérature de la littérature créent une vertigineuse mise en abyme.


  On finirait presque par oublier, grâce aux ou à cause des différents angles d'attaque donc de points de vue, qui écrit quoi et pour qui, ou encore quels sont les tenants et les aboutissants de ce ou plutôt de ces récits complexes qui n'ont de cesse d'aller et venir, sans répit, en lieu et en temps.


  Une audacieuse construction littéraire qui, sans crier gare, vous emporte si vous voulez bien vous y prêter...

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